Carnet de route

Brèche de Roche Fendue

Le 11/02/2017 par Jean-Noël Chalvin

Sortie  à La Brèche de Roche Fendue du 11 février 2017
Après plusieurs désistements, nous n’étions que 3 au
départ du Rivier d’Allemont à 9 heures, Guy , Jean-Noël et Stéphane. La montée dans le bois se passe sans problèmes, malgré quelques pierres sur le bas, mais la neige tombée  cette semaine semble être reste froide.

Dès la sortie de la  foret, le soleil fait son apparition, et nous sommes rejoint par 2 collègues de Guy, Céline et  Loïc partis  pour le Sciallet. Nous ferons un bout de chemin ensemble.

La traversée puis le goulet jusqu’ à la bifurcation du Sciallet  se monte dans une trace impeccable faite par un groupe la veille, et un groupe de 7 personnes juste devant nous ;seul Stéphane pour parfaire sa forme physique  préfère monter juste à côté, cela lui permet aussi de taper la causette avec Céline et L…...

Le groupe partant sur le Sciallet, Céline et LoÏc  préfèrent poursuivre avec nous.

Le vallon terminal et les dernières bosses  seront montés en 1 heure 15, en admirant cet espace  sauvage, et en pensant surtout à la descente qui nous attend dans une poudre de rêve.

A notre arrivée à la brèche vers 12 h00 après 1250 m de dénivelé, le vent  nous coupera l’envie de lambiner, dépotage  sans tarder, et mise en jambe pour les premiers virages dans la poudreuse, tant pis  le repas se fera plus tard.

La descente se déroule à merveille dans une neige poudreuse froide, où les traces dessinées par nos skis ressemblent à des arabesques.Le début de la descente  suivra l’itinéraire de montée sur un dénivelé d’environ 300m, et un peu plus bas, une variante par la combe de York Mallory, nous permettra  de fouler sur un dénivelé de 500 m  une pente vierge de toute trace ;un vrai
Bonheur !.

Un petit casse-croute à l’orée de la forêt, nous permettra de reprendre des forces, avant la descente finale vers le Rivier, là où le ski en forêt est souvent délicat, le dérapage et la prudence évitant des rencontres fortuites avec nos congénères les Sapins. La neige étant douce, ce passage s’effectuera sans trop de difficulté  permettant un retour à la voiture  vers 14 h00.

Pour finir, afin de limiter  notre perte en eau de la journée. Une bière (et une seule) nous requinquera  à Allemont.

Très belle randonnée en conditions optimum, dommage pour ceux qui n’ont pas pu se libérer pour cette journée.